La dévotion réparatrice des premiers samedis du mois est une pratique spirituelle que nous pouvons offrir avec humilité et amour à Marie. Elle consiste en quatre étapes :
1. Se confesser.
2. Recevoir la Sainte Communion.
3. Réciter un chapelet.
4. Tenir compagnie à la très Sainte Vierge pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire.
Nous ne devons demander aucune grâce personnelle. Le temps consacré à cette pratique pieuse doit être pleinement engagé et offert avec l'intention de réparer son Cœur Immaculé.
Message de l'Enfant-Jésus à Lucie, Pontevedra, le 10 décembre 1925 :
« Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'il n'y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »
Message de la très Sainte Mère à Lucie, Pontevedra, le 10 décembre 1925 :
« Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Voici la puissance d'intercession illimitée du Cœur Immaculé.
Message de Jésus à Lucie, Pontevedra, le 15 février 1926 :
« ...beaucoup d'âmes commencent, mais peu vont jusqu'au bout et celles qui persévèrent le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférentes. »
Message de Sœur Lucie à sa marraine, le 1ᵉʳ novembre 1927 :
« Je ne sais si vous avez déjà connaissance de la dévotion réparatrice des cinq samedis au Cœur Immaculé de Marie. Comme elle est encore récente, je voudrais vous l'inspirer, car elle est demandée par notre chère Mère du Ciel et Jésus a manifesté le désir qu'elle soit pratiquée. Aussi, me semble-t-il que vous serez heureuse, chère marraine, non seulement de la connaître, et de donner à Jésus la consolation de la pratiquer, mais aussi de la faire connaître et embrasser par beaucoup d'autres personnes... »
« Il me semble, ma bonne marraine, que nous sommes heureuses de pouvoir donner à notre chère Mère du Ciel cette preuve d'amour, car nous savons qu'elle désire qu'elle lui soit offerte. »
« Quant à moi, j'avoue que je ne me sens jamais aussi heureuse que lorsqu'arrive le premier samedi. »